Sélectionné au festival espagnol de Punto de vista 2024.
« À partir des dessins et des textes d’Ariane Bergrichter, le film plonge dans un Bruxelles populaire et coloré, cher à cette artiste qui, face à une vie psychique complexe, disait retrouver dans la ville son énergie de vie. »
2012-2015 : Journaliste multimédia au site Internet de France Info : actualité et réalisation de plusieurs longs formats
2014 – « Mon veau s’appelle Hashtag » : portraits de quatre agriculteurs qui utilisent les réseaux sociaux. Sur Facebook ou Twitter, ils racontent la vie de leur exploitation, la naissance d’un veau ou la moisson d’un champ.
2014 – Enquête interactive sur le site de France Info (n’est plus disponible en ligne) : un portrait du tueur en série Francis Heaulme, en partenariat avec La Revue dessinée, sous le trait du dessinateur Cyrille Pomès. Une version papier est également parue dans La Revue dessinée n°6.
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2009-2012 : Journaliste sur le planning de Radio France : reportage et présentation dans les stations locales France Bleu et nationales
Sélection prix Phonurgia Nova 2019 catégorie « Archives de la parole » (diffusion BNF septembre 2019)
« Dans un lot de cassettes audio familiales, Clara Beaudoux a retrouvé une émission de France Culture datée de 1987, avec la voix enregistrée d’un personnage de sa famille, sur les traces duquel elle part : Isidore. Pharmacien de profession, Isidore était passionné d’étymologie. Il inventait des mots à partir du latin et du grec puis tentait de les introduire dans la langue française au moyen de tracts, pancartes ou envois postaux. Sur ses tracts, il se nomme « Isidore III » : son « nom d’écrivain », car son père et son grand-père s’appelaient Isidore… Plongez dans une enquête poétique et linguistique sur les traces d’Isidore III, en 5 épisodes. »
Sur Isidore III dans L’Intimiste la newsletter : « Ecouter Isidore dire « Les mots comptent parmi les drogues les plus puissantes, les plus impactogènes », c’est comme tomber par le trou du terrier et découvrir un autre monde. C’est devenir un peu Alice au pays des merveilles, quand bien même le travail de ce militant du langage n’a pas été aussi impactogène qu’il l’aurait voulu. Le pharmacien-linguiste eut beau écrire aux présidents et autres « élites », fabriquer et envoyer des tracts, se planter avec son pliant et ses pancartes aux carrefours passants de Quiberon, l’été, vêtu de sa blouse blanche et d’une écharpe rouge (en soie naturelle) pour la mise en scène, rien n’y fit. Sa langue resta ignorée.
Nous devons donc une fière chandelle à Clara Beaudoux, qui l’a récemment exhumée. La journaliste et documentariste a coutume de chasser les traces laissées par les anonymes et de les mettre en lumière (comme dans le fabuleux Madeleine project). Il se trouve qu’elle est aussi la petite-fille d’Isidore, redécouvert en farfouillant dans un vieux lot de cassettes audio familiales. Le résultat est un petit bijou radiophonique, belle épitaphe à ce drôle de zébulon (« J’ai l’âge de vos artères », dit-il à Thierry Lamireau »), savant (son frigo n’était pas branché et lui tenait lieu de bibliothèque) et qui nous manque déjà, à nous qui venons de faire sa connaissance. »